Le pn veut changer le monde parce qu’il ne lui convient pas du tout. Puisqu’il n’y est nullement à sa place (il n’interagit pas avec lui), il veut absolument le changer de fond en comble et peut prendre à sa solde des gens plus ou moins ignorants de sa personne et ses intentions. Changer le monde se définit souvent par une amélioration de ce monde, ce qui est compréhensible et le but du progrès. Mais là où cela devient délétère, c’est quand on veut le changer absolument, du tout au tout, et qu’on ne comprend pas que c’est soi qui doit changer (bien que ce soit quasiment impossible pour le pn).
Il est certain que si ce monde devenait comme il le désirait grâce à de la poudre de perlimpinpin, il ne serait toujours pas satisfait, s’il avait toutes les richesses, tous les honneurs, tous les pouvoirs, il ne le serait toujours pas. Pas plus que s’il était immortel. S’il pouvait se contenter du monde tel qu’il est, cela n’aurait pas eu lieu.
Je remarque, et cela est personnel, qu’il a en vérité une peur panique du merveilleux ou de l’occultisme, ce qui peut sembler surprenant pour quelqu’un qui voudrait changer le monde. Le changement qu’il souhaite serait d’ordre uniquement matérialiste par conséquent, ou d’une morale hautement douteuse, et d’une fraternité fictive qui est le symptôme de son égoïsme (tout le monde doit être à ses soins).