Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

Je rencontre parfois des mauvais doubles de ce que je suis : des fantoches, des racailles de 40 ans, toutes sortes de pauvres hères dont après un moment je me rends compte qu’ils ont quelques semblances situationnelles avec moi, comme s’ils étaient des préventions, des ironies du sort, voire des punitions karmiques. Ces doubles, ces pauvres hères, je les retrouve partout, toujours, et même des fois je croise des personnes normales, aussi toujours, ou bien des personnes que je pourrais désirer, avec qui je pourrais être, une réalité magmatique dont je me rends compte après de l’existence. Mais je parle là du voisinage seulement, un voisinage est fait tout d’abord pour être silencieux et se plier à mes règles, jouer de la flute le dimanche tout au plus, ou bien faire une soirée pyjama (voilà ce que devraient faire ceux qui ne sont pas des stars plutôt que de se prendre pour je ne sais qui en vendant des lave linges Darty). Quand rencontrerais-je un double mieux que moi, une situation parfaite, un double mieux que moi, une situation parfaite ? Les rivières seulement chassent les mauvais esprits, les rivières…