L’AMI IMAGINAIRE (N. ou R.)
Le coude du paysage et la cordée
Des ailes ploient dans la vérité il baigne
Des auréoles d’avenirs confondus
Le passé trempe dans le vin qui décuve
Le silence est l’or des étuves il n’y a rien
Que le coude et la cornée de la route
Il n’y a rien qu’une ivresse qui reste
Et le seul émoi de se voir envahie
Par des fumées mécaniques et célestes
Ils passent ensemble par ce si subtil
Par l’éclosion de deux personnages historiques
Par l’amitié qui a drainé des foules
Ils ne sont pas antagonistes, ils reflètent
Des expositions et des coups qu’ils feront
Ils sont l’amitié la plus brillante
Dans le chemin que j’avais pris seul aussi
Seul selon que j’en avais terminé
Et qu’une vie nouvelle apparaissait
Le blanc transpose des armes évanouies
La route est conquise par la fin des hostilités
Ou bien une civilisation éteinte
Cela est si doux qu’il vient des lignées
Mais des arpèges fusionnent avec l’aval
Et les tendres machinations ont cessé
C’est le lot de ce qui n’est plus létal
Ce qui n’est plus rien qu’une virilité
De transparaitre dans le lait dur
De vendre du grain à l’éternité