LA BOUE SUR LE PAYSAGE
La boue s’est retournée sur le paysage
On dirait du rêve liquide, il meurt
Sur le brun et le vert, le fer
Liquéfie la liqueur de ton espace
C’est une terre à coquilles
Je suis dans le cisèlement de l’arbre
Je meurs dans la trachée de Naples
Je tends vers le gap où siège
La montagne a des eaux qui macèrent
Il n’y a rien de vrai qu’un pur paysage
Il n’y a pas de formes il n’y a pas de vie
Mais une terre liquide il n’y a pas
De longues pénuries le paysage
Se renouvelle d’où viennent
Les longues scories que tu traines
L’aire de jeu pour enfants la ville
Est un treillis qui se soulève
Une ruelle, un rêve, un parcmètre
Mais aussi survient le chien
De Taylor qui exaspère un peu
Le paysage il est mignon
Il m’a saisi au réveil
LA VILLE DE L’ÂME
J’avais fait des bêtises la veille
Au réveil il m’a donné les clés de la ville
Car je ne rêvais plus j’étais plus encore
Que le rêve j’étais dans la ville sans ville
La ville sans village et sans cristal
Rien ne coupait dans cette ville
Que le treuil le treillis de l’âme
Je suis avec le brun et le crépis de la maison
On dirait que le rien s’évertue
Je suis tout je ne suis plus rien
Qu’un irréel une corde un sourire
L’arpège est une mèche de Taylor
Dans la boite ; il n’y a rien de ce qui ne peut
Toucher au membre à pic
Au rêve décoloré