Mouvement.

J’ai toujours été immobile. Le mouvement est une danse spirituelle que le corps peut venir entraver. Je me demande même si le sport n’est pas un bonheur lâche, si le bonheur n’est pas un affaiblissement nécessaire, si pénétrer l’onde ou le corps du monde n’est pas une manière de disparaitre, de rompre ses os, de ne plus en faire partie, si attendre au bord de ce précipice de l’être, si retenir ses mouvements, si cette force concentrique n’est pas le seul étalage valide pour entrer dans le mouvement du monde. Quel est ce paradoxe qui consiste à mourir pour être ?

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