J’ai compris que les valeurs s’entretiennent, que la misère dépend de l’exception, et vice versa. J’ai compris que des valeurs égalisées, ravalées, nivelées, créent une misère générale et que tout cela en restera au stade de l’illusion. J’ai compris qu’il n’y a pas de revendication à la poéticité du monde, à la sensibilité, sans contrepartie, et sans privilèges. J’ai compris que les humains dépendent les uns des autres, et que pour cela un conflit nécessaire a lieu, que ce conflit est l’origine des intentions et des interdépendances. J’ai compris qu’il n’y a pas d’entente suprême et synthétique, qu’il n’y a pas de monde parfait où tout est comme dans un rêve. J’ai compris que le rêve est mou, et que le réel est dur. J’ai compris que les mélanges créent des confusions, et des misères, et des diminutions de l’être, de la valeur.