LES MURS
Je te parle entre les murs voisine
Le béton qui véhicule le bruit parfois hurle
Mais ma voix se lancine sur les bords
Et au fond de la matière te répond
Je te parle de ma folie exquise
De ses tendons et de ses muscles voisins
J’épèle le nom d’une folie mesquine
Et parle allégrement de ce qui me fuit
Nous sommes les locataires d’une immense
Perdition et du salut de notre ère
Nous vivons dans la grande alchimie
Les murs sont les réduits de nos cris.