MOJAVE
Tu balances dans le désert
L’ombre tue ce qui mange mais
Maintenant
Décoction seulement
Et phases de bras
Dans un linceul noir
Et robe qui de bras
Est la cervelle
Le noir est vêtu de cheveux
Dont la structure
Est voilée
Par l’apparat
D’un diable
Tu es béate comme le long du
Chas
Où passe le rêve
De te voir jamais
Ailleurs
Que sur le sable
Et les grèves
D’océan tari
Hallali
Sur l’échine
Et le vent qui passe
Dans la culture
De l’émoi
Plus encore
Qu’une accolade
Emotive
Le tracas de n’être plus
Que l’aurore
Dans la voix
Qui danse
Sur le jour
En apparence
Se vêt
L’unique logique
De l’apparence
En balance
Se traverse
Spectral
L’image du moi
Le dicible
Et son amoureuse
L’indicible
La nuée gravite
Sur l’épouvantail
Dans l’appétit
Des semblances acquises
Le poing des douleurs
Dure, imprécis
Le foin
Des animaux partis
Est la preuve
Fossilisée
D’amours terribles
En allée
Dans l’allée
Qui est dure
Comme le sable
Des verres