ASPHALTE
Nous levons le pied sur l’asphalte qui brule
Il peut être dur et vertigineux
Quand les cadenas se ferment
Mais si l’aréole de la route sublime
Les tours et les vaisseaux des bras
De cette tour suprême des arbres
Nous recadrons les limailles de fer
Nous rongeons les armatures de bois
Et nous stationnons dans l’orfèvre
VALLEE
Si nous puisons à l’affiche la belle
Et la devanture espiègle de faux bois
Cela se referme dans une faible lumière
On touche le creux d’une vallée urbaine
Où montent et descendent des souterraines
Et l’hospice d’une église sereine
Les avenues sont les mêmes mais
Nouvelles sont assises les demeures
Où figurent des rois et des reines