Dernière trace de 2010

Cette vie fut une brume. Un oubli des dates, élastique tiré, entre soi et son inexistence.

Elle ne me fit pas mal, – je parle de celle-là – amenuisa mes forces et passa au crible, jeta à la trappe restes et débris de soi dans une confusion grande, acharnée qui fut une brume.

Elle n’agit pas, elle défit, s’accapara, effaça longuement.

Rêves gênants, évasifs, embourbés, prolongés indéfiniment, achevés sur une face perdue.

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