Monticule
Oh mon beau monticule noir
Tu m’as bien fait souffrir à l’instant
Tu étais un si beau feu
Un si beau feu noir qu’on a inséré dans mes dents
Elles étaient de feu elles aussi
Et recrachaient des œillères sur le temps
Lentement
Délicieusement
Je brulais ainsi qu’un faisan
Dans un incendie de forêt
On m’a saccagé, brulé
Et j’ai tourné en bourrique
Le temps long d’un désir contrarié
On a brulé ces si belles attaches*
*Je précise que je n’ai pas réussi à relire le dernier mot de ce poème hélas, qui devait être fort à propos et qu’à la place j’ai mis « attaches ».