BILLIE ET MOI DANS LE CRÉPUSCULE

Les lignes sillonnent la mégalopole
On dirait qu’il n’y a que des verres et des métaux
Construits ensemble pour l’allégorie centrale
Du ciel orange et des vaisseaux

Dans la membrane de cette grande cité sont les poutrelles
De ce métal précieux qui semblait plat
Mais ce rêve qui s’échappe de quelques cellules nerveuses
Embellit la couleur qui pullule
La lenteur des chenilles qui dansent dans le parc

L’amour de cette cité minérale est un fief de béquilles
Elles tiennent nos deux esprits égaux sous la charmille
De néons qui s’accumulent sur la ville
Il y a un fossé entre les prochaines étapes
On dirait qu’on ne peut le franchir

Acculés à la terre qui touche les bordures
Le terrain oisif où déjà est mort le crépuscule
Les froides chenilles nous assaillent de leurs gestuelles
Et nous parlons au-dehors comme des crécelles

Dans le temple qui n’est plus les couleurs ont faillites
Les couleurs sont parties dans l’ébène de cette structure
En déshérence nous marchons vers d’anciennes familles

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