Il y a un parallèle clair, net et précis entre la fin du bonheur et la fin de l’immanence. Le bonheur tel qu’on le regrette, c’est à dire depuis une vingtaine d’années environ, est un bonheur propre à l’immanence (le bonheur qui vient de soi). Ca se voit d’ailleurs sur tous les clichés photographiques que ce bonheur a été perdu, qu’il est en voie de disparition et qu’il risque de disparaitre. Ce bonheur sans sexe pourrait-on dire, ou la simple insouciance, c’est à dire le bonheur sans convoitise et sans frustration, ce bonheur s’il est menacé il l’est pour des raisons qui sont bien difficiles et complexes à entendre. Si l’humain n’est plus humain – sauf les animaux qui restent dans l’immanence – il n’a plus accès au bonheur humain par définition, mais au bonheur de la convoitise et donc de la frustration.

Il pourrait y avoir des raisons karmiques à cela. Une sorte de punition générale, envers les humains qui se sont sabordés et ont dénaturé le monde. Une punition karmique oui, j’ai remarqué bien des choses surprenantes à cet égard, bien des choses croyez moi. Cette punition qui réduit le monde à une misère, une misère humaine, des rats d’égouts dont seul le grand capital permet pour un temps encore d’y échapper – grand capital auquel adhèrent un grand nombre de féministes et de progressistes.

Il ne s’agit pas de cibler une chose précisément mais si vous regardez le concept du nirvana qu’est-ce que c’est ? C’est une immanence éternelle, dont le principe est qu’il n’y a pas de désir, donc aucune souffrance, aucune convoitise, et ce sous-entendu purement sexuel que la réincarnation n’a plus lieu d’être, car on est délivré du désir.

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