Les pires des machinations auxquelles je n’ose même pas penser, desquelles je n’ose même pas soupçonner la vraisemblance, la possibilité même d’être pensable, la pensée elle-même ne peut pas avoir lieu dans cet impensable qui revient encore et toujours, toujours dans ma vie, ma vie dont le sens a secoué chacun de mes atomes, ma vie que j’ai dû rebâtir des centaines de fois, refonder de fond en comble avant que le pire n’advienne à nouveau, l’invraisemblance, l’irrationnel trismégiste revient une nouvelle fois. Je nage dans l’impensable, l’invraisemblance même, le creuset et le pic aigu, la croix du martyr : l’innommable de Beckett. Oh les beaux jours, quels jours, je ne sais plus ce qu’est le jour.

Le coucou du martyr fait coucou à chaque heure, à chaque seconde. Le coucou me fait coucou.

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