Je vous écoute sans vous lire. Vos voix sont des mouches bourdonnantes. Vos voix sont des miasmes et des alvéoles qui suintent sur des montagnes colorées, dans une heure fixe sans détermination, un figement vespéral.

Vos voix sont des outres délaissées sur des bancs de graviers, des tours affaissées, déconstruites et sans vie, mais seulement présentes quand chante la nuit dilatée et mourante, agonisant à la bouche des dernières couleurs chantant le chant du cygne.

Vous êtes mourantes comme la plus belle des vies qui se profile dans le tain majestueux de ce qui ne peut se dire.

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