J’ai lu les tourments de Cléa Joubert. Essaie de créer un truc qui ne soit pas du tout toi, un truc en dehors de toi, un truc qui soit une valise dans l’espace, une chose superflue qui exprime une chose inconnue. Un grain de terre si bien isolé et tendre comme le foin que la douleur qu’il génère devienne un bien, exposé à l’espace, salutaire, nulle part où rien ne l’entame et où sa vérité ne s’accorde sur aucun critère, aucune psychologie, qu’il soit un bien élémentaire, une denrée qui ne soit pas comestible et pas tout à fait minérale, une chose énigmatique, avec le flou de la densité, un désir quelque part qui ait été créé, et subsiste, et soit agréable d’apparaitre quand il le faut.

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