Il est par définition incapable d’amour et nous annonçait sottement – car il n’est jamais question que de lui – tous les cinq ans qu’il avait enfin compris ce que c’était que l’amour – ce qui est déjà sot en soit car c’est une vertu innée, ou presque. Mais le fait qu’il en soit incapable repousse sa quête stérile sans cesse plus loin. Il en est de même pour l’humain, il recherche ce qu’il n’est pas, et c’est une quête idiote et désespérante car lorsqu’on est détruit de l’intérieur et qu’on recherche ces choses, forcément on manipule, et on n’avance jamais.

Je suis précisément ce qu’il n’est pas et qu’il aimerait être ou tenter de récupérer. Je suis celui qui réussit et qui est là où il n’est pas, et tous les coups sont permis car il n’y a pas d’amour, pas même à l’instar de ces gens ordinaires qui ont une attitude certes chaste dans les sentiments mais qui ne sont pas dans cette posture affichée de celui qui n’est pas une chose et qui prêche précisément ce qu’il n’est pas.

Les rapports de forces envisagés, les affabulations et bourrages de crâne d’un ancien temps ne pourront jamais permettre l’obtention d’une chose qu’on est inapte à vivre, ou de manière tellement ridicule qu’il est préférable d’y renoncer.

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