Portrait (terre)

C’était de la terre. Ton visage était un excrément divin qui se pavane sous la terre entière. Son atmosphère une libellule pourtant sereine sur la surface d’une eau qui n’existe que dans les petits locaux, les appendices mutiques de la cité.

Ce méandre qui est terre est un soleil dans une boue évaporée et la vérité qui rit entre deux palimpsestes vivants, deux œuvres de génie qui assurent une existence divine.

Ta divinité c’était peut-être son excrément et ton plasma un lit de rosier, une eau de crocodile qui se déplace sans savoir son désastre et joue avec ses dents sur une force plastique.

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