Je veux détruire la part de vrai que j’estime fausse. Pour ce faire, j’utilise tous les moyens qui me sont donnés, vrais ou mensongers.
J’écris pour ne pas m’évaporer : j’ai la hantise des belles choses qui disparaissent et je suis charitable.
J’ai toujours noté un nombre incalculable de réels. Pourquoi me renvoie-t-on sans cesse le même ?
Peut-être ai-je tort de vouloir changer, cela ne correspond pas au diktat de l’évolution.
Vous décidez de l’apparence. Vous ne verrez nu que mon dégoût.
Je suis à ce point fantomatique que j’ai besoin de matérialiser toutes choses.
J’aimerais écrire sur un autre sens possible de l’amour, sur une relation non pas platonique mais basée sur le fantasme mutuel.