Le coup de vent

Tu cries ma belle dans ce coup de vent
Tu te prends dans les dents une belle écuelle
Tu ne souris pas mais as l’air d’un monstre
Si beau et ténu que ce cri
Qui te prend les jambes et circonscrit une beauté
Plus belle encore que ton apparence
Tu es séditieusement inscrite dans les éléments
Comme un sédiment esseulé qui touche ce grand vent
Tu es prise d’un accès qui n’est pas de ce monde
Est-ce cet espace narquois et vide
Ces belles plages de couleurs et cette rambarde
Pour te protéger du vide qui craque comme ce dessert
De vanille grise qui se fendra

Comme ta bouche et ce cri à venir

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