Terre sauvage.

Gémir dans le tunnel qui n’embrasse plus aucune
Source de poésie que la parole sans tutelle
Une hégémonie touche le plus brave des fléaux
Et le clocher de ma résurrection

Gémir dans l’instance qui touche à l’engeance
Qui est terre sauvage et rousseurs des dés
Comme les belles qui transpirent dans les prés
Des nerfs hallucinés et des cornes de miel

Tu joues de moi comme on pisse sur un parterre
Je suis ivre comme une pluie qui détache les ornières
Tu m’écartes dans la fausse paroi de la roche
Et me déchires dans ta vulve de cyclope

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