L’osier

Elle est morte et vivante
Et on sent ce vieux train qui n’est plus
Elles ne sont rien
Elles vont mourir
Elles ont fait les salons et les spectacles
L’osier de ce rêve sain
L’osier du rien qui sort maintenant
Dans l’image furtive de la naissance
Dans des combinaisons lointaines
L’osier est féroce et résiste
Fait de ces pailles lointaines
Il n’est rien qu’un clitoris
Qui ne vit plus

Sa stimulation s‘est enfuie
Le décor est bancal aussi
Des cases et des maisons de bois
Il n’y a pas de ciel derrière
C’est une reconstruction
Dans un musée clos et sombre
On ne s’en souvient plus
C’était il y a un quart de siècle

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