Embrasure

J’ai vu dans l’embrasure le terrain
Il est un sang et il rit
Il n’y a rien qui ne touche ce qui résulte
Des tranches de cette mie irrémédiable
Et rien qui n’a vu
Ce qui allait se produire sur le dos de la grenade
Sur l’entité terrestre et l‘humain

Tu es passé par l’embrasure et a vu le feu sans flamme
Sans aucune douleur et pensée
Sans gravité aucune tu as emballé
Le terrain et feu et flamme et jeunesse
Sucre des heures creuses

Tremblement du début
Pas de mystère ancien qu’une gerçure
Marche sur le creux
Tremble un destin car aucun mot ne subsistera demain

Tu te précipites dans les parois de la grotte imaginaire
Qui n’avait pas d’existence
Mais seulement un pacte humain
Un matin ou un début d’après midi
En avance alors que tu fuyais
Et que rien n’allait frayer qu’un puissant lien

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