Propos d’un trépassé.
Un soir tu es le bleu et rose mystique
La lanterne tue les trépassés et les perfides. La vraie
Vie est si emplie de ces choses dont vous ne savez rien
J’ai cultivé si bien la vie et la mort elles-mêmes
Je suis l’existence qui a son comble nie toutes les vraisemblances
Des êtres faux et des âmes fausses. Je ris dans le bonheur
Et ne me tourmente jamais qu’au-delà de moi-même
J’arrive au terme de ce qui n’est plus. Seul le soi
Elabore des systèmes si proches
Si ténus qu’une feuille acide et que des terres infinies
Le béton des villes, non le maquis qui se perd
Il n’y a plus de sols que les grandes laves qui persistent
Tout frémit. Tout se rencontre dans l’ornière et la prise
Les sous-sols se frayent un chemin entre eux
La biosphère est mon élément. Les villes se joignent
L’espèce humaine pourrait être heureuse
Vous avez fait de moi une si belle misère
Que le monde est parfait