Le diable est pur ainsi qu’une chauve-souris
Je déteste entendre de la télévision en boite pour décérébrés
Mais j’aime observer le vol brinquebalant des chauves-souris en plein soir
En presque nuit quand tout est presque clair encore
J’ai horreur des bonnes tournures, mais seulement du pur rêve
De la pure rêverie sans rien du tout
Et pour cela il ne faut pas que je sois dérangé par de la merde en conserve
Mais seulement le bout du bout de l’air pur
La pureté, je suis un puriste
J’ai horreur des conserves qui génèrent des guerres
Du dégueulis verbal et des falaises de conneries
Je n’aime que l’air pur et la roche
Le soir et les chauves-souris
Je pourrais les observer pendant des heures en écoutant anna calvi
Je pourrais les suivre d’un air si beau et si pur
Si ténu, ainsi qu’un colibri
Car ce sont les colibris de la nuit
Les colibris du diable, comme moi