Hofstraat à Ostende (Spilliaert)

La belle rêve, elle est bleue comme une lésion du ciel
Elle est la fumée blanche qui sort des ruelles
Mais la longue avenue qui loge en soi est si tactile
Qu’on embrasse des rêves schizoïdes

On habite ce dur cuir réel, et ces dentelures qui usinent
Dans le monde des merveilles, il suinte des crocodiles
Dans mes rues qui ont passé le sud n’est plus
Je suis cruel d’être mélancolique

Je ne serai pas celui par qui sont advenues les réelles
Ces vitres si basses sont les écueils de mes rêves
Nous ne sommes pas dans une quelconque croisière
Mais de si fines parties de cette étrange crécelle

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