Jour

Mais chair vivante et alliage des formes
Dans le tendre désert et les nouvelles ramures
Mais touche subtile et éternel ciseau
Découpe de tes crénelures et ton âme muette
Nous sommes sur ce continent et cette place
Où s’achètent les peaux de baleines
Les demeures construites de leurs os
Et les bienfaits de cette ouverture

Les ciseaux me malmènent tandis que seule l’aurore
Est sans cesse présente dans le jour
Dans le halo des ailes et le regard porteur
La divine nature et la féodalité des signes
La civilisation dont tu es l’axiome (l’énigme)
Et le plus profond anneau qui bouge sur les lignes

Tu trempes ainsi que seule une eau ou un bruissement
Tu montes dans les alvéoles du temps
Si bien qu’un continent touche un autre
Si puissante que les choses deviennent fragiles
Et toujours cette jalousie envers le vide
Envers l’ailleurs qui frémit et danse
Dans le couvercle où nos jours balancent

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