L’araignée

Les pieuvres hélas jamais, n’agripperont le fond des tombeaux
O toi qui mangeais les véhicules ordinaires
N’as-tu dans la foudre vécu ce que le paratonnerre
De madame Hercule avait enfoui comme haricots verts
Dans les veinules des stades aurifères qui tenaient
Les bras des demoiselles d’hier

Car je fuis ainsi qu’une tombe les muscs et les odeurs d’encens
Dans la fraiche ère de parking qui soigne si peu
Qui ne tolère que les ailes et les yeux persans
Je fuis ainsi qu’une mouche la colère des dieux
Et je passe si bien dans la touche
Que les ballons explosent aux soirs heureux

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