LA VENUE

Ce coquillage
Qui a pris dans les mers
Incrusté de sel vieux, minéraux languissants
Où la pourriture du varech a fait légion

Ici ses formes humides et méandreuses
Toute une agglomération de veines et de lèvres
Où s’exhale le ressac odorant

Dans les tortueux déserts où il a trempé
Par les mers immenses et les vagues d’angoisse
Il s’est mu par la force du périple
Et me vient
Eclos par le ventre des mers

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