LA NUIT MEURTRIERE

Je pleure parce que les diverses modes musicales
Les courants littéraires
Une série de phénomènes grandissants avec l’alcool
La nuit jaunie par cet alcool
La nuit haïssable des trouées jaunes
Qui sont la belle étincelle le feu perdant
Celui qui tire et soutire des regards
Aussi le fait qu’on me regarde le cul
Et le visage, et l’âme
Ces taches de rousseurs une armature diaphane qui dit
Ce qui est le plus grave
Elles me matent
J’en meurs d’une peine épileptique
Je vaque dans des mimétismes invisibles des saouleries
Le jour est cette mélasse solaire, acérée
Cannabique le soir et la nuit
Mais la malheureuse c’est que je vous assure
Je vais me tuer parce que ça me peine ça me frappe à la tête

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