HISTOIRE D’OPIUM

La parole se déverse sur les rizières en terrasse
Quelques millions d’amours roses concentrés en granit
Quelques cerveaux concentriques dans un plasma

Les choses sont délicieuses, les choses évanouies les gerbes
La tendresse des liants les glus printanières
Une aurore spirituelle sur les cerveaux sympathiques

Une ombre passe : un espace mort se met à hurler un silence
Cet espace broie les cerveaux et c’est leur squelette
Leur impossible union et leur impossible plasma qui se tordent

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