GRESIL

J’avance depuis la septième nuit
Dans la fin de grésil
La lanterne verte
Presque pourrie, racornie
Qui plie la route
Dans sa lueur finissante

Je marche dans le raccordement
L’étreinte
De poteaux bancals
D’indications froides
De territoires en friches
D’espaces commerciaux où
Je n’ai jamais pénétré

Car je suis en parfaite autarcie
La route s’absorbe
Dans ce détachement radical

C’est ainsi que je vis mon temps
Dans l’archaïsme de l’absorption

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*