BRISURE

Après avoir brisé la forteresse
Après avoir survécu à la forteresse
A ses tirs sur les assaillants
Du fait qu’elle était une forteresse
Il fallut l’habiter

Elle n’était plus.
Mais un amoncellement de bris
Qui faisaient voir ce qu’elle cachait
Enfin l’on voyait ce que porte la meurtrière
Comme éclat et comme devenir
Comme plaines déferlantes et désertiques

Il n’y avait personne à leurrer
Personne qu’on aurait pu leurrer
Parce que la place était immense
Les murs percés
Les escaliers à nu dressés aux cieux

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