POURQUOI LES POETES SE SUICIDENT
J’appliquais de la pommade pour nèfles
Là où le serpent sournois m’avait mordu
Il partit en une morsure de guêpe
Et défit les amarres que j’avais rompues
Alors vint le barrissement des animaux absents
La chouette jubilait de tant de haine
Puisque ce même serpent qui s’était corrompu
Creusa une fosse où j’avais péché des diamants