L’IRRESISTIBLE ASCENSION

Le maquis tout en étant son adversaire est ce tranchant qui lui octroie la plénitude de l’altitude.

Le maquis devient nuance, une vague posée sur ses assises, une cape apollinienne sur le monstre à épines. Cette mousse forme une réalité telle, sur le commun des hauteurs, qu’il est au sein d’une image immense et vivante.

Il est en possession de tous les sels et toujours il réclame l’irrésistible amplitude du sel, les vignes pleines d’acidités et de spirales. Il avance et mûrit dans les rangées de raisins, il intègre les sols, puisque tout n’est affaire que de sols. Le raisin se fait sphères, planètes détachées de toutes racines.

Il chute dans l’hilarité, le rire heureux, le rire qui a pris forme et se voit rire. Il n’est que conscience tue, une formule inexprimable a coupé les liens avec ce qui n’est pas ce rire.

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