SALON
Paquet d’angoisse comme cristaux ulcérés
Au creux, au mielleux du creux
Au ventre d’avril
A l’image de la gueule du monstre
Dans les
Fruits et nervures
Les terminaisons
Les pointes crépues
Les chevelures de pollen
Monstre qui bouffe
Monstre gentil qui sévit dans les salons marins
Vertèbre de baleine dans une angoisse d’ivoire
Dit seulement par la force voilée
La gencive visqueuse
La faiblesse prend terre sur cette force
Deux torsades à doubles hélices
Tissent et s’émasculent dans leur lutte
Elles arriment au salon marin
Décortiquent l’air et le piano iodé
J’ai alors toute la liberté d’aller