Nous étions heureux.

Les marbres, sont des troncs noués où tu figures
Les mains de ce squelette m’envoient dans l’épine
Je meurs d’être collé aux spasmes où l’on s’affine
Tu vas mourir dans la glycérine des rêves

Tu avais bâti une maison sans le moindre et unique
Moyen de crever les sons en sourdine qui vomissent
Le ramassis de crayons obliques des mères flétries
Nous étions dans un sac où puisait la corde sensible

A l’acheminement des crevards qui nous auscultaient
Tu sais les esprits mauvais qui battent des yeux
Les urnes vivantes et dépressifs heureux, buvaient
Leur Prozac dont ils n’avaient pas même besoin.

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