Décomposition d’un mal + Le mal toujours

DECOMPOSITION D’UN MAL

le passant hait j’aime
la haine
une fois appesantie.

la haine endormie l’esclavage
aux avenues
un bien grand mal.

elle s’avance et mutile
l’aile d’insecte
je bats la mesure
d’une musique meurtrière.

une pensée conquise
toute entière
un grand silence
qu’elle m’accorde à l’oreille.

le vivant que tu cachais
cher amour
la feuille lovée
est une étreinte qui s’est évadée.

par le mur très haut
s’enfuit et grésille
passe
le dernier acte du meurtrier.



LE MAL TOUJOURS


je vois les mouches chasser
le rêve
l’énorme goulot à onirisme
je me répète
dans l’étreinte immatérielle.

la poésie seule si
seule
cocon à mauvais papillon
bombe
son thorax à la gueule du jour

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