Champ.
Donne-moi ce vif plaisir, égosillé
Comme sont les tableaux que tu aimes
La salve n’est rien qu’un mortier abandonné
Et dans tes haines des prairies déconstruites
Dans le mélange des soifs, seul ton poids
Me désaltère et me vide de mes fluides
Exaspérés de n’être que ce champ électrique
Et humide comme des câbles télégraphiques
Le champ premier, où les vases et les outres
Où rien encore n’est dans la mesure et la touche
Rien ne bouge qu’une sorte de grande lessive
Où se taisent des convives et des mines