Arbres d’automne (Egon Schiele)
Tu n’es rien ; mais lui le paysage te dit le mal d’une psychose
Tu n’es rien mais la lueur est si rouge ; le soleil
Est un tremplin vers ces infinies ruelles ; rouges
Tu es seulement le pion qui s’affiche
Le pion qui s’imprègne et s’infiltre la grande messe des riens
Des siens qui sont des riens si bien enveloppés
Gainés dans la douce myéline des arbres ; et le vert presque
Témoigne de ce qu’il y avait avant comme des formes
Des êtres qui étaient dans l’office du champ lacté
Il n’y a rien que le droit silence