Quatre arbres par Egon Schiele
Ces arbres je m’en souviens ; ils sont la détresse émotionnelle
C’est toujours en ayant cette racine ; et ce rien volatile
C’est en ruminant une chose qui vient à soi ; qu’est seulement stable
Ce sentiment ultime de détresse mélancolique
Il n’y a que des piliers droits, des froides psychoses
Qui entrent en soi et des gelées ; des blocs qui tiennent
Et qui ne sont nulle part ; ici la saison automnale
Ou l’hiver tiennent des psychoses et des extases
Un mélange subalterne ; s’exprime dans l’air du dehors
Ils tiennent comme des pyromanes et des vandales
Et sont stables et éternels ; toujours ces arbres je m’en souviens
Ces peupliers éternels et leur détresse séculière ; j’y reviens.