Madone (Munch)

Un poitrail comme un crucifix mais de rêve ; l’odieux rêve
Se gorge de l’œil rouge en amont, se détériore
Et vient sommer l’attente qui ne vient pas
Car le démon seul fait l’attente ; puisqu’il n’existe

Mais cette verte palisse qui est noire, ces pures couleurs
Sont de ces teintes de froid et de chaud ; ces cheveux baillent
Dans la bouche de l’univers spongieux qui s’affine
Et creuse les sillons qui vont ; dans la coursive du clair

La muse mesquine et tendre bénéficie du ciel ; la superbe
Régnant dans les tempes de ce Lucifer ; ce bel univers
En latence comme lait de jade et onctueuse chair
Car il sort des terres brulées seulement ce qui peut naitre

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