Nuit d’été. Inger sur la plage (Munch)

Il y a sûrement beaucoup de choses à voir ; cela se voit
Qu’il pleut comme des espaces durcis qui se touchent
On voit presque ce qui se profile et qui n’a pas de visage
Seulement le tien touche plus loin que l’épaule du rivage

On voit un sens de coton ; un air fluide et embryonnaire
Et les rochers sont si polis qu’ils sondent l’atmosphère
La mer qui les touche prend pour elle le son des grèves
Tout est poli ainsi qu’un regard qui s’essouffle ; derrière

Pourtant plus loin est la touche qui s’avère, fendre le roc
Ce qui est vu est lumière et rien n’obscurcit tes accroches
Des filets sont posés invisibles sur la mer ; et derrière
Rien ne touche et n‘advient vers le feu des lumières ; l’œil

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