La mort (Spilliaert)

Tu nous ouvriras les portes, tu es un homme puissant
Tes mains choquent des brises et des troncs
Mais tu as cet aveu à faire d’une grâce
Qui n’appartient pas aux femmes

Qu’elle soit louable et bonne, mort incarnée
Et qu’elle puisse nous faire mourir en de bonnes mains
Tes habits s’ouvrent comme des voiles
Puissent-ils faire de ton éphébie tardive

Des portes et des huis où nous entrerons
Dans de plus puissantes densités et le calme stable
Des séries de lignes ; ouvrant vers les plus grand ailleurs
Les plus grands paradis

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