Le chemin creux, dessin préparatoire (Spilliaert)
Tu vois le chemin ; une fois je t’avais dit qu’il menait vers un paradis
En fait il est une véritable croute noire et grise
Et le blanc qui se dissimule n’altère pas
La veine dérisoire où il conduit
Il est si calme et quelquefois on pense à d’autres choses
Qu’un mouvement stable ; mais à des confections d’atomes
Qu’on ne voit pas
Il est au centre d’une enfance de l’art et il bouge
Seulement pour vivre avec l’ensemble des hommes et des femmes
Les liens ne sont jamais irascibles
Quand sonne la trêve des âges