Mièvrerie.

Dans la ruelle de la nuit il y aura une page si claire
Que les fins bras du prophète seront des soleils
Et chacun s’allumera dans la terre nourricière
Et dans le feu de cette nuit si propre aux lumières

C’est dans le calme et ce qui est tellement clair
Ce qui s’ajoute et revient à l’éternelle gravité
Ce si fol enchantement qu’ont porté nos ancêtres
Qu’aucun poids ne tombera jamais plus à la renverse

Et clairement il te dira qu’on ne peut mourir
Et que la crainte est un vase qui s’étiole et se disperse
Dans les eaux et la cendre nouvelle, dans l’ozone noir
Dans le bleu incertain du ciel et du soleil

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