LA MORT DE L’HOMME

Seulement des traces de cette haine tenace qui tient d’homme
Et sans cesse des rognures d’homme sur le chemin du réel
Sans cesse et toujours la même ivraie en chemin
Et la testostérone qui pullule largement
Quand la féminité n’est pas plus perverse encore

Il n’y aura que des chiens ivres qui s’évaderont
Des grandes allées ouvragées vers un avenir meilleur
Des grandes allées classifiées dans leur odeur habituelle
Vers des chemins longuement ruminés
Qui s’ouvrent dans le tumulte des cœurs

Un cœur qu’on n’entend plus et qui battait
Quand il inhalait des fumées nocturnes ou crépusculaires
Des fumées canabiques qui levaient des structures
Et laissaient voir le fer comme une divine magistrature
On s’asseyait quand le soleil faisait un bleu meilleur

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