J’ai le sens du tragique

Cette jeunesse anale
Visant ce qui lui échappera toujours
Et balbutiant dans son vide électrique
Une énergie envieuse et stérile
Cette jeunesse de singerie et de bêtise
Alimentée par un courant fade et faussement révolutionnaire
D’idées abstraites et mal comprises
Cent fois descendues dans l’arène
Avant d’atteindre des cerveaux aigris
Et dont la pensée profonde
Jamais n’affectera l’être

Mais toujours durcira et abêtira
Cette essence morte d’une fausse jeunesse
Cette essence sans âge et déjà vieille
Sans n’éprouverer jamais le moindre soupçon
De révolution éternelle

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