ailleurs encore
Les chiens meurent ensablés
Le vent de l’usine à machiner du sable
Devient la frénésie qui s’en va
Quelque part dans le fond du cœur
Ou du pubis : qui s’exclame qu’il aime la clameur
Mais loin est plus pure encore ce qui n’a pas de demeure
Nous sommes allés à l’exact comble
Nous ne sommes que des demeurés
Dans le parc centré sur ses leurres
Dans le coin des pensionnaires qui meurent
Et nourrissent la clarté solitaire
Des venues et des seuils sans yeux et sans mœurs
Des anciennes invisibles ; des mains qui écœurent
Je suis seul ainsi et lié à ces amis
Que j’ai si bien éprouvés ; le temps qui s’efface
Est un fond bien meilleur