La nuit du désir.

J’aimerais aller au fait de ta gloire
Goûter les éponges salines de tes antres
Et aller où le vinaigre défend les positions
Qu’elles soient vierges ou en bute au dehors
Il y a dans les organes des nids et des tissus
Qui s’ennuient dans le vide et qui précipitent
Les mouvements et les lèvres dans la guenille
De cet instant qui échappe à toute entente

J’aimerais dans le réservoir de ce corps qui avance
Les terres et les roches où j’ai puisé un savoir
Une écorce de distance joue à perdre le sens
D’une déshérence où nous semblons encore
Dans le grand monde qui fuit le sang
Dans l’estuaire décharné d’un tissu

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